Amicale des Motos
Gnome & Rhône

SNECMA BP 81

91003 EVRY Cedex

 

 Juillet 2012

 

N° 34

SOMMAIRE                      

Sommaire:

Rassemblement AMGR 2012

Assemblée générale 2012

Page technique

Album photos

Refabrications

Marc TEXIER

2CV Hans

2CV moteur GR

 

 


 

 

Amicale des Motos
Gnome & Rhône

 

 

Rédaction:

Daniel DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Dominique LAGANT (R4X), Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN, Hans-Jurgen HUSE

 

18EME RASSEMBLEMENT DE L’AMGR  A CLISSON

DU 17 AU 20 MAI  2012

Nous y voici enfin, le panneau de Clisson est devant nos yeux  et nous ne tardons pas à distinguer une imposante forteresse qui servait à défendre le duché de Bretagne contre le royaume de France. Un pont massif de pierre baigné de verdure reflète sa silhouette dans les eaux de la Sèvre Nantaise. Cette petite ville du 44 de distingue par son aspect « Italien » la fantaisie de son architecture la distingue des autres villes ou villages de la région.

La superbe ville de Clisson

Accueil village de vacances Henri IV

 

Les bords de Sèvre regorgent de trésors, beaucoup d’anciens moulins ont été reconvertis au fil du temps, l’un deux sert aujourd’hui de base pour Canoë kayac. Plus loin une grande ruine industrielle renferme le studio d’un des « best seller » de notre époque, «  le manège enchanté », c’est là qu’on été réalisé plus de 90 films des aventures de Pollux et zébullon.  Autour de Clisson les vignes à perte de vue nous rappellent que nous sommes dans un pays de vin, le Muscadet. La période de notre rassemblement correspond à la semaine de le fête de la Bretagne, la visite du château était gratuite pour cet évènement et beaucoup d’entre nous en ont profité. Pour terminer la présentation de cette région il faut aussi noter l’accueil des habitants, chaque fois que nous avons interpellé pour une raison ou autre des habitants de la région les gens ce sont mis en 4 pour nous rendre service, cet accueil croyez moi vous ne le trouverez pas de partout en France.

Trouver le Village Henri IV à Clisson c’est une autre paire de manche mais après un jeu de piste nous voici enfin face à l’entrée du centre. Ce village vacances fait partie du groupe Ternélia , il est constitué de 25 gites  disséminés dans un lieu arboré et calme, d’une piscine que nous n’avons pas eu le loisir d’essayer en raison des conditions climatiques, une salle de restauration que nous avons utilisé pour tous nos repas, une salle de réunion parfaite pour l’AG 2012 et un accueil à la hauteur de nos attentes.  

Jeudi toute la journée, les arrivées s’échelonnent et c’est un réel plaisir de se revoir, certains ont eu des « pépins de santé » et de voir leur sourire efface toutes les craintes que nous avons eu à leur sujet, d’autres manquent à l’appel comme Gilbert  Beaumont mais son épouse Anne-Marie à souhaité être présente pour marquer une continuité du souvenir, d’autres et ils sont nombreux, n’ont pas pu nous rejoindre pour diverses raisons , Hans manque à l’appel en raison d’une chute moto au mois de mars qui le condamne à porter un corset pour quelques temps encore, la famille Donguy  n’a pas pu faire le déplacement pour raison de santé. Beaucoup de participants sont des habitués et les retrouvailles sont toujours chaleureuses. Au fur et à mesure de l’installation des participants, les motos descendent de remorque et font entendre leur ronronnement de plaisir de ce retrouver ici.  

La D3 s’installe bien au « D3 »

Nos charmantes hôtesses

Lors du repas du soir nous faisons connaissance avec le personnel de l’organisation, 3 filles fort sympathiques  pour servir les 57 repas de leurs hôtes.  La fin de soirée reste sage pour le premier soir, le départ de demain est fixé à 8h45 chacun part se reposer pour être en forme afin d’affronter la balade du vendredi.

Vendredi 18 mai, dés le réveil, chacun s’affaire à peaufiner les derniers réglages afin d’être fin prêt pour cette étape de 200Kms environ.

François comme d’habitude est le premier à faire rugir la mécanique de sont side-car 750 XA qu’il utilise pour monter au petit déjeuner. Devant l’accueil lors du départ, les journalistes d’Ouest-France sont là pour couvrir l’évènement.

A l’heure   prévue, la caravane s’ébroue et dés le premier feu, les écarts se creusent. L’organisation est exemplaire, le chemin est fléché en vert et des panneaux indiquent la route à prendre.  Les retardataires se sont retrouvés grâce à ce fléchage.  L’équipe de motos modernes encadrante  est parfaite, tel des chiens berger ils protègent et rassemble le troupeau à la moindre alerte, les ronds points et les stops sont sécurisés ce qui rend plus facile la conduite de nos antiquités sur le réseau routier moderne. Un grand merci à cette équipe fort sympathique et efficace.

Nos anges gardiens en discussion avec Marc

Jacques est le premier à se perdre, il faut dire qu’il vient juste de ressortir sa Junior avec laquelle il n’avait pas roulé depuis longtemps et il à fallu se réhabituer aux manettes, de toute manière Jacques a bouclé quasiment tout le WE sans encombres majeures mise à part une panne d’essence et un tour sur la voie rapide avec un bon 60Km en vitesse de pointe. 

La famille Bouchet  avec son AX2 se fait une frayeur car la roue du side-car éprise de liberté  n’avait plus qu’un écrou au moment ou le side devenait inconduisible.

Après une quarantaine de KM, nous faisons halte au lac de Grand-lieu où des voitures anciennes sont venues nous rejoindre, une Jaguar type E, une Talbot cabriolet, une Rosengart, une Rolls Rolls, une Ford Mustang, une splendide 402 Peugeot familiale et 2 Ford type A.  L’un des pilotes d’une Ford type A avait acheté une Gnome Rhône LX200 Trial dans les années 50.  Quelques motos sont aussi venues nous rejoindre ici dont une superbe D3 sortie de grange qui fonctionne à merveille. Une collation est servie à tous les participants et biscuits St Michel, sponsor de notre rassemblement.

Superbe D3 sortie de grange

Les machines attendent sagement la pose des pilotes

 

Anthony et Marc rassemblent les troupes puis nous reprenons la route vers les marais Nantais. Après un slalom autour d’une poubelle déversée en pleine rue, nous abordons avec prudence les marais de St Mouthier en Rez. Les gravillons ne font pas bon ménage avec nos montures. A chaque virage nous avons l’impression que nous allons être attaqué par des troupeaux de vaches plus habituées aux ragondins qu’aux Gnome & Rhône., heureusement, des fossés nous séparent de leur lieu de villégiature car très perturbées par les pétarades, elles courent dans tous les sens. Nous passons maintenant en bord de cote et la vision est attirée par des portiques de pêche au carré. Enfin nous arrivons au lieu de restauration pour nos carcasses, le restaurant L’Eclusier au Collet près de Les Moustiers en Retz. Notre repas est servi sous un chapiteau attenant au restaurant, la température est juste limite mais rien ne vient perturber notre appétit. 

Au lieu de rassemblement d’autres voitures sont venues nous rejoindre, une petite Citroën et une Rochet Schneider d’avant 14, un Vélorex est aussi présent et une belle Gnome Rhône type B de Guy Ripoche  venu nous rejoindre pour poursuivre la balade avec nous. La type B de Guy Ripoche est une merveille, couleur noire et crème avec liserés indigo, cette machine dont une partie de la couleur d’origine était conservable en l’état, a été restaurée en vieillissant les peintures qui ont du être refaites. Le résultat est époustouflant, de plus cette moto qui détenait le titre de champion de France dans les années 20, fonctionne à merveille et n’a pas démérité sa réputation, bravo à cette belle moto et à son pilote.

La type B de Guy Ripoche

Autos et motos au restaurant

 

Après une heure de retard, nous reprenons la route en direction de Préfaille et la pointe St Gildas.  A peine les moteurs coupés un son harmonieux et local vient chatouiller nos oreilles, une sirène blonde et sa cornemuse aux airs celtiques vient nous divertir pour notre plus grand plaisir autour d’une nouvelle collation ravigotante.

Un air Breton

Anthony et  Eliane

Gnome & Rhône sur fond maritime

Maintenant départ pour Pornic où une foule énorme s’écarte pour laisser passer notre caravane, les applaudissements et les flashs crépitent durant un instant je me suis demandé si c’était pour les motos ou pour les pilotes, je me suis même cru sur la croisette à Cannes. Les machines souffrent beaucoup de ces vitesses au ralenti en pleine ville et avec la chaleur ambiante, la V2 de Marc n’ira pas plus loin, l’allumage n’a pas aimé ce traitement. A la sortie de Pornic nous suivons une corniche surplombant l’océan, c’est superbe et très sinueux.

La journée avance à grands pas, il nous reste pas mal de route à faire. Pose ravitaillement au parking du Super U de Arthon en Retz, la fatigue de certains pilotes se fait sentir, François dont les poignés sont couverts d’arthrose,  laisse son guidon à Chapy pour finir la boucle.  Nous arrivons à Clisson à 20h30, les animatrices nous attendent et resteront très tard pour nous servir. Cette journée a été parsemée de plusieurs pannes plus ou moins grave engendrant une charge de travail considérable pour l’assistance chargée de récupérer tout le monde, pour eux le retour au camp, c’est effectué à 22h. 

Les pannes vont de la simple chaine cassée, à une rupture d’arbre de boite en passant par quelques allumages capricieux et une batterie défaillante sur une moto d’assistance.

La soirée se poursuit par un digestif espagnol  offert par Juan Miguel et son épouse. Je ne peux pas terminer cette journée sans parler des performances d’Yveline Guillaume qui suscite toute mon admiration. Yveline victime d’un accident cérébral au cours de l’hiver, c’est battue comme une lionne pour guérir, l’épreuve de ce samedi était difficile et malgré que la R3  soit rentrée en pétaradant, ni la moto ni sa courageuse pilote, n’ont flanchés, bravo.

Yveline aux superbes chaussures rouges Gnome & Rhône

Avant de rentrer me coucher je fais le tour des gites et vers 23h je rencontre encore des mécanos à pied d’œuvre pour préparer la balade du samedi. Daniel de la Snecma est entrain de greffer une roue de R3 sur une R4c et la greffe à bien pris la moto sera prête pour le départ de samedi. 

Daniel à pied d’œuvre à 23h

Dans l’appartement des bretons, la soirée n’est pas encore finie non-plus, attiré par le bruit comme un papillon autour d’un lampadaire, je trouve une solide équipe entrain de conter les aventures des tours de Bretagne qu’ils ont vécu de l’intérieur, les aventures croustillantes qu’ils ont évoqué m’ont donné envie de venir participer lors d’une future édition à ce périple.

24h arrive et je décide de rentrer me coucher, c’était sans compter sur le fait que Jean-Luc me croyant au lit, avait fermé notre logement à clé, je me suis trouvé dehors sans savoir comment rentrer, heureusement Jean-Luc avait le sommeil léger il est venu m’ouvrir en éclatant de rire.

Samedi matin, réveil sous une pluie battante, nous partons déjeuner puis nous enfilons la tenue de pluie pour affronter les affres du temps. Peu de motos se présentent au départ, beaucoup ont déclarés forfait. Peu après le départ, les écarts se creusent et nous essaimons au fur et à mesure de notre avancée. La chaussée est glissante. Au cours d’une halte de regroupement, Dominique dont l’épouse est venue se joindre à nous pour rouler sous la pluie sur le tan-sad de la Major, a voulu faire un appoint d’huile mais n’a pas coupé son moteur, pour la suite je vous laisse imaginer, verser de l’huile dans un goulot de remplissage qui souffle tant qu’il en a, le résultat est que toutes les pièces environnantes ont été graissées pour le reste de la journée. Dominique voulait s’économiser un démarrage, il a gagné un nettoyage.  Bernard Sarotte en profite dans son uniforme officiel pour renouer avec son ancien métier « d’ange de la route » armé d’un sifflet il régule la circulation en faisant trembler les automobilistes apeurés.

La pause au château de Clermont, ancienne propriété de Louis de Funés est annulée en raison des conditions climatiques. Nous ne manquons sous aucun prétexte la visite du domaine de la Rinière où nous dégustons diverses variétés de Muscadet accompagnées d’un saucisson local, beaucoup d’entre nous en profitent pour rapporter quelques unes de ces spécialités.

Dégustation de Muscadet

Un repas parmi tant d’autres

Le repas est pris à l’auberge de la Comtière à Vallet, nous sommes reçu comme des princes et au chaud en plus. Au cours de ce repas nous ne manquerons pas de souhaiter un bon anniversaire à l’un de nos organisateurs Anthony. Retour « pépère » vers Clisson avec une halte au château de Goulaine, nous sommes reçus comme des rois par le marquis De-Goulaine en personne dans ce château qui renferme le musée des biscuits « Lu » et une volière de papillons vivants.

Les Gnome & Rhône sont invitées dans la cour d’honneur et c’est avec fierté mais avec prudence que nous franchissons le pont levis puis  le grand porche d’entrée pour nous retrouver dans la cour d’honneur, pour le grand plaisir des visiteurs.  Anthony ne manque pas l’occasion de sortir du château avec une superbe passagère sur le tan-sad de la Major mais celle-ci n’ira malheureusement pas plus loin il nous faudra attendre encore un peu pour le marier.

La cour d’honneur pour les « Gnome & Rhône »

Derniers tous de roue jusqu'à Clisson, nos montures ont fini leur rassemblement 2012  beaucoup sont chargées sur les remorques puis nous nous dirigeons vers la salle de réunion mise à notre disposition pour faire notre assemblée générale du club (résumé page 9).

Une fois l’AG terminée, la coupe du rassemblement change de main, François Astorg organisateur avec Christiane à Gérardmer en 2011 transmet la coupe à la famille Sangrelet Eliane Marc et Anthony qui la garderont jusqu’au rassemblement 2013 à Digne pour la transmettre à leur tour à Georges Ulman.

Eliane Marc & Anthony Sangrelet

Auditoire de l’AG

La soirée se poursuit par un apéritif servi au restaurant sous les airs d’une nouvelle surprise, un groupe de musiciens est venu animer notre soirée.  L’après repas se prolonge mais la fatigue du WE est bien présente, le lendemain matin tout le monde reprend la route c’est toujours un déchirement.

Cette édition 2012 était riche pour notre patrimoine, les motos gnome & Rhône étaient bien présentes de la plus ancienne une type B de 1923, il y avait aussi une type D, 3 type D3, 2 V2 dont une attelée, une Junior, 4 Major, une CV2, une type X, 2 XA side-car, 2 D5 une civile, une militaire, 2 side-car AX2, pour les après-guerre, 2 type R3, une R4, une R4c, une R4S, 2 type L53 dont une carrénée et enfin 2 LX200 dont une carrénée. Il faut rajouter à cette liste les autres machines, une Motoconfort D45, une BSA B25, une Saroléa, une Monet-Goyon, un side-car Dnepr,  une 650 SW et les machines de nos accompagnateurs.

Une équipe de parisiens prête à en découdre avec les routes du Muscadet

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Assemblée générale 2012.

Evocation de la perte de certains de nos membres au cours de l’année écoulée dont l’un deux très actif pour le club, Gilbert Beaumont. Certain anciens de chez Gnome & Rhône nous ont aussi quitté, Michel Heuqueville dont un article paraitra sur une future gazette et dernièrement Marc Texier.

L’amicale propose un rassemblement annuel au musée SNECMA  Gnome & Rhône lors des journées du patrimoine, des informations complémentaires vous parviendrons en temps et en heure pour le bon déroulement de cette journée.

Rapports avec la FFVE : Un mouvement collectif des clubs de motos anciennes c’est levée au cours de l’année en raison d’une prise de position favorable de la part du président concernant le contrôle technique des motos de collection. L’AMGR souhaite marquer le coup de sa désapprobation et ne renouvelle pas sa cotisation pour l’année 2012 toutefois un courrier sera adressé à la FFVE en notant notre mécontentement et notre suspension temporaire des cotisations.  Le but de cette manifestation n’est pas de couper les ponts avec la FFVE mais de marquer notre mécontentement, la FFVE a besoin des clubs et les clubs ont besoins de la FFVE.

Le tarif des cotisations ne change pas.

Il a été noté certains problèmes de cartes de membres non délivrés, tout devrait rapidement rentrer dans l’ordre mais n’hésitez pas à contacter le club par courrier mail ou téléphone pour rétablir la situation.

Gazette : un nouvel appel est lancé pour demander à tous ceux qui le souhaitent d’écrire un article nous restons à la disposition de tous les volontaires pour rédiger cet article qu’il soit technique ou autre. Vous pouvez évoquer une restauration, la découverte d’une machine, une panne, une anecdote, si vous n’êtes pas trop « écrivain » je reste à votre disposition pour rédiger vos écrits.

Une demande a été faite de réaliser des articles sur les objets publicitaires Gnome & Rhône, par exemple, il circule des refabrications d’horloges ou baromètres avec le moteur d’avion, comment reconnaitre un authentique d’une copie ?

Le bureau reste inchangé :

Président : Alain CHAPEAU, Vice-président Stéphane CLERGERIE

Secrétaire : administratif Michel BERNARD, Secrétaire technique : Daniel DAVID

Trésorier : Dominique LAGANT

Responsable site internet : Jean-Luc AUPEPIN

L’AMGR recherche toujours des anciens de chez Gnome & Rhône pour les associer à notre amicale et essayer de collecter des anecdotes, souvenirs, photos, documents divers pour enrichir nos connaissances de la marque.

Forum et petites annonces sur le site de l’amicale, le constat est que peu de membres se sont inscrit et participent à la vie du forum ou aux petites annonces nous vous incitons tous à faire vivre ce lieu d’échange.

Présentation du rassemblement de l’AMGR pour 2013 à Dignes dans les Alpes de Haute Provence est organisé par Georges Ulman la date de l’ascension est privilégiée mais nous attendons des réponses pour les réservations afin de confirmer la date.

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Bilan Comptable 2011/2012.

A la date du 17/05/2012

Rubriques

Dépenses

Recettes

Observation

Cotisations 2011

/

2867

106 cotisations

Cotisations 2012

/

2622

97 cotisations

Adhésions 2011/2012

/

 

16 adhésions

Livre

/

670

18 livres

Fournitures

 Gazette

 

1127

 

/

 

Manifestations

10800

7910

 

Cotisation FFVE

UCMAC

 Assurances

 

1209

 

/

 

Frais Bancaires

253

/

 

Pièces détachées

9139

8772

 

Bilan

22528

22841

 

Excédent

/

1803

 

Dominique Lagant

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La page technique

Astuce de Marc TESTE

Petit truc pour se dépanner quand il vous manque une béquille AR de LX200 Militaire ! 

Tout simplement avec un peu de patience un petit poste a souder. Et  une fourche de vélo trouvée a la déchetterie du coin. voir le résultat 

 Amicalement Marc

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Album photos

Machines vues à Clisson

La V2/Bernardet de la famille Sangrelet

 

Fabien « P….. de bougie »

 

Magnifique Major J Carangeot

 

La roue de la fortune R4S

Notre Président

 

Superbe Talbot, l’une des voitures  

 

Junior  de Jacques Alquier

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Refabrications

Les plaques d’immatriculation sont disponibles en nombre limité au prix de 100€ pour les membres del’AMGR dépêchez vous d’en prendre une pour vos future restaurations elles sont parfaites.

L’AMGR a réalisé une refabrication d’écussons pour cadres tôles, les ébauches ont été réalisées par nos collègues à la SNECMA (Daniel). Le modèle réalisé est légèrement différent de l’original car il n’est pas possible avec notre prestataire de réaliser la couleur Chrome. Ce produit est disponible au prix de 48€ la paire pour les membres de l’AMGR.

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Marc Texier, mécanicien et sportif passionné

Décédé à 102 ans, Marc Texier avait bien connu Jacques Anquetil et Georges Monneret. Il a participé aux sorties moto du club de Saintes jusqu'à 98 ans .

Marc Texier avec des cyclotouristes angériens et son arrière-petit-fils, Eliott. (Photo DR)

Né dans les Deux-Sèvres

Né dans la ferme de La Figeasse en 1910, dans la commune de Gript, en Deux-Sèvres, Marc Texier n'avait pas le goût des travaux agricoles. Après avoir fait ses tournées de ramassage de lait le matin pour la coopérative de Vervant, il se précipitait l'après-midi dans son garage pour aller réparer de vieux vélos, qu'il revendait après les avoir remis en état. Au bout de quelques années, il s'installa à Saint-Jean-d'Angély. Il y est resté entre les années 50 et 80, place de Verdun, en devenant concessionnaire local pour de grandes marques de l'après-guerre que sont Solex et les cycles Helyett. Solex commercialise en 1946 son premier modèle. Helyett est une grande marque de vélos de compétition.

Vainqueur de Paris-Nice

Le 29 juin 1956, Jacques Anquetil, alors coureur Helyett, décroche le record de l'heure, au Vigorelli de Milan, avec 46,159 km parcourus. Il détrône Fausto Coppi, qui possédait le record depuis 1942. C'était aussi la moto avec la marque Gnome et Rhône. Il a gagné l'épreuve Paris-Nice avec une 125 centimètres cubes de cette marque en 1953. Tel était l'univers de Marc Texier, avec l'Union Vélocipédique Angérienne (UVA) dans les années 50 ou l'Amicale Cyclotourisme de Varaize dans les années 70. « Il a participé aux sorties moto du club de Saintes jusqu'à 98 ans », témoigne son fils, Henri Texier.

Au moment de son décès, à 102 ans, on se souvient de son dynamisme sportif comme d'un art de vivre et un secret de longévité.

 Article extrait du journal SUD-OUEST du 24/02/2012 publié par Jean-Michel Marquebiell

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Gnome & Rhône et Citroën, La belle histoire

Décidément, notre ami Hans, fidèle membre de l’Amicale NIOM RON, la nôtre, est le plus francophile des allemands que je connaisse.

Il m’a raconté comment, étudiant, il y a plus de vingt ans déjà, passionné de motos, il a restauré sa première G & R, une D3 sortie des usines de Gennevilliers à la fin des années vingt.

En ces temps lointains, il avait, francophilie oblige, une Citroën modèle 2CV (deuch, ou deux pattes comme on dit de ce coté du Rhin) et son ingéniosité précoce l’a poussé à transformer l’intérieur de ce bolide.

Dans quel but… ?

Eh bien, pour  faire de cette automobile astucieuse un transporteur de moto.

Et là commence la mutation :

·       La suppression du siège avant était un jeu d’enfant.

·       La suppression du siège arrière, fastoche.

Grâce à l’ouverture des portes avant à l’ancienne, il a introduit par l’avant gauche une bicyclette à moteur auxiliaire (BMA) et là, la question qui s’est posée, c’était : 

« Comment rentrer une 500cm3, la fameuse D3 de chez G & R dans la 2 CV ? »   

Ce bestiau pesant 140 kg, pas question de le rentrer comme la BMA par la porte avant gauche ni par la malle arrière ! En ouvrant la malle, la toile étant repliée avec la vitre arrière, il est aisé de  riper le tout sur le toit de la trépidante Citroën. Et là on enfourne la D3 par l’arrière. Manque de bol, par une ouverture de 50 x 90 cm, et avec un chausse-pied, ça ne marche pas.

Primo on retire la traverse qui tient par deux vis, et là ousqu’il y avait la malle, ça devrait le faire. Malheureusement il y a également une traverse haute qui non seulement est soudée, mais surtout sert à rigidifier toute la carrosserie.

Pas question d’y toucher. Après profonde réflexion, on peut donc introduire la Gnome à l’envers, le guidon et la roue avant regardant l’arrière et ça passe juste sous la traverse soudée.
Bon, mais qui va rentrer une telle moto à l’envers ? Sûrement pas un véritable amateur de la marque, respectueux des traditions. Une moto, ça regarde vers l’avant ! Eh bien si, l’ami Hans l’a fait et c’est drôlement bien !

Après avoir échafaudé un certain nombre de plans, notre ami Hans, fier de son projet, est allé au contrôle technique pour faire approuver son invention. Hélas l’employé l’a éconduit en lui signifiant qu’un véhicule ainsi « bricolé » était un danger pour celui qui le conduisait mais surtout pour les autres usagers de la route.

Bien décidé à ne pas se laisser faire et fort de son bon droit, avec beaucoup d’insistance, il a réussi à rencontrer le patron du Contrôle Technique. Celui-ci, plus ouvert à notre jeune motard fou et fauché, que son subalterne, très conservateur, fut d’accord à condition que le Hans respecte certaines règles en matière de sécurité. Sous acceptation de cette règle du jeu, le patron lui promit son appui total.

Et là commence la vraie transformation d’une 2 CV Citroën en transporteur de Gnome & Rhône. 

Hans a réalisé en tôle d’alu de 1 mm d’épaisseur deux joues qui épousent les contours de la carrosserie et qui sont fixés sur deux raidisseurs en alu qui, rivés sur les deux flasques latéraux et vissés sur la traverse haute assurent un caisson sur lequel on peut rabattre la capote avec sa vitre arrière regardant le ciel. Des silicones, modèle évier ou baignoire, font le joint d’étanchéité pour le mauvais temps. Avec un levier, on peut donc « enfourner » la D3 dans la Citroën. Et ce levier sert de rampe de chargement qui, replié, sert de rail dans la 2CV.  

L’ensemble est accepté au Contrôle technique et l’ami Hans a réussi non seulement à faire un transporteur de moto mais également un camping car. 

Bien sûr, en dix minutes, on remet la 2CV dans son état d’origine et c’est ça qui a conquis le patron du Contrôle Technique ! 

Pendant deux ans, la 2CV – Gnome a enchanté l’ami Hans et a fait fureur outre Rhin tant l’inventivité de son constructeur était grande. Hélas, trois fois hélas, tout a une fin et la rouille aidant, la rupture du châssis fut la fin d’un beau rêve et de la Citroën. Quant à la D3, elle roule toujours attelée à un side car.

Mais l’attelage ne serait de toute façon jamais entré dans cette trépidante deux pattes.

 

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2CV à moteur Gnome & Rhône

L’un des premiers prototypes de la  2cv était à structure monocoque équipé d'un moteur motocyclette Gnome & Rhône 750 XA.

Elle se voit également dotée d'une suspension à ressort à lames longeron de caisse, offrant ainsi une interaction entre la roue avantet arrière. Pour finir l'habitabilité de la voiture est calculé de façon à ce que Monsieur comme Madame puissent garder leur chapeau.

 Dès les années 1920 michelin constatait, à la suite d'une enquête qu'une petite auto polyvalente pouvait être très utile à la population. C'est au salon de Paris en Octobre 1939 que la 2cv se montre enfin. Suite à cet événement une construction de 250 modèles est lancée. La voiture fut officiellement homologuée par le service des mines le 28 aout 1939 sous la désignation de 2cv A. Cette voiture qui est dotée que d'un seul phare à des allures de prototype mais ce n'en ai pas un.  

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La présence d’un moteur Gnome & Rhône dans l’un des prototypes de la 2CV est aussi évoquée dans la thèse de Jean-Louis Loubet Professeur d’histoire contemporaine de l’Université d’Évry-Val d’Essonne –

« En intégralité le chapitre 6 de cette thèse » 

6. L’innovation 

C’est donc chez Citroën que le modèle populaire se prépare, grâce à Michelin qui réfléchit au projet TPV – toute petite voiture – dès son arrivée à Javel. Logique d’une entreprise qui a lancé en décembre 1922 l’Enquête nationale de l’automobile populaire32. Michelin installe à Javel un service d’études de marché qu’il confie à Jacques Duclos, un de ses ingénieurs.

C’est une première dans le monde de l’automobile française. Les équipes de voyageurs sur route ont vite fait de constater que 60 % des acheteurs n’ont que 10 000 francs à consacrer à l’achat d’un véhicule alors qu’une 7 CV Citroën coûte quasiment le double. « Si le produit qui est offert au client dépasse ses moyens, celui-ci cessera d’acheter et la crise reviendra ».

Qui est le client potentiel ? Selon Jacques Duclos, c’est celui qui n’est pas encore motorisé, qui ignore tout d’une automobile mais qui la voit comme un « outil de travail ».

Le minimum automobile se définit comme « une bicyclette à quatre places, étanche à la pluie et à la poussière, et marchant à 60/65 km/h sur route plate.

Elle doit durer 50 000 km sans qu’on ait à remplacer aucune pièce. Le client ne pourra lui consacrer que 10 francs par mois et 10 000 francs à l’achat soit le 1/3 du prix d’une 11 CV36 ».

La TPV doit être accessible à tous, aux populations des campagnes, les plus touchées par la crise, comme aux ouvriers dont « le pouvoir d’achat doit progresser avec les mesures sociales du Front populaire ».

Tout est donc à inventer car il n’est pas question de se contenter de la simple réduction d’une voiture moyenne, ou pire d’une voiturette : la TPV s’adresse autant aux familles qu’aux paysans et artisans.

Pour les ingénieurs des Études à qui Pierre Michelin affirme qu’il ne s’agit que d’une « question d’imagination, de compétence technique et de travail », c’est une remise en cause totale de l’automobile et de sa fabrication.

Les premières TPV roulent dès 1937. La voiture est une quatre places qui pèse moins de 450 kilos. LaCarrosserie est en tôle mince, le toit est en toile. Elle n’a qu’un seul phare, pas de démarreur, pas de jauge à essence, ni d’essuie-vitre électrique. Ses sièges, d’inspiration très Bauhaus, allient la sobriété à l’économie, les tubes métalliques aux lanières de caoutchouc.

Pierre Boulanger, l’architecte des Beaux-arts, n’est pas loin. Le moteur est longtemps un Bicylindre à air de moto, emprunté à Gnome & Rhône.

Les suspensions et la plate-forme sont l’œuvre d’André Lefebvre , ce sont des modèles d’ingéniosité, utilisant sans modération des matériaux légers comme l’aluminium, profitant pleinement du savoir-faire aéronautique. Avec un tel foisonnement d’idées, l’étude prend du retard. L’outillage, installé à Levallois au début 1939, est provisoire. En janvier 1939, on parle d’un « lancement très discret, presque expérimental [autour] d’un outillage d’une vingtaine de millions de francs qui doit suffire à une sortie de 150 voitures par jour ».

L’homologation ne part de Javel que le 23 août 1939, sous le nom plus commercial de 2 CVA, au moment où la déclaration de guerre arrête tout le programme. 

Bibliographie de • Jean-Louis Loubet : 

- Citroën, Peugeot, Renault et les autres. Histoire de stratégies d’entreprises, ETAI, 1999. 

- L’industrie automobile, 1905-1971, Archives économiques du Crédit lyonnais, Droz, 1999. 

- Renault, cent ans d’histoire, Préface de Louis Schweitzer, ETAI, 1998. 

- « Citroën et l’innovation ». Vingtième siècle, revue d’histoire n° 57, janvier-mars 1998, p 45 à 56. 

- « La traction-avant Citroën : un modèle de sortie de crise », Automobilia, l’histoire automobile en France, n° 27-28,

juillet-août 1998, p. 10 à 16 

- « L’industrie automobile française d’une crise à l’autre » in Les crises économiques du Vingtième siècle, sous la

direction de Jacques Marseille, Vingtième siècle n° 52, octobre-décembre 1996, p. 66 à 78. 

- « Citroën dans les années trente ou comment restructurer une entreprise », Histoire, Économie et Société, avril-juin

1996, p. 281 à 297. 

- La Société Anonyme André Citroën, 1924-1968, étude historique, Thèse de doctorat d’Histoire, 1979, Université de

Paris X Nanterre. 

J’ai contacté divers clubs Citroën pour avoir des compléments d’info mais je n’ai pas de réponses (à suivre). Certains ont écris que les premiers prototypes étaient équipés de moteurs de motos BMW,  aujourd’hui je pense qu’ils ont du mal à revenir sur leurs écrits. Pour ma part la piste du Gnome & Rhône me parait la plus « vraie » mais vous pouvez toujours me dire que non,  j’attends des preuves.             

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