Amicale des Motos
Gnome & Rhône
SNECMA
BP 81
91003
EVRY Cedex
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AOUT 2008
N°
24
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Rédaction:
Daniel
DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Dominique LAGANT (R4X),
Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN, Jean-Claude Conchard
(D2), Stéphane Lacombe
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Xavier Portier que beaucoup connaissent car il
sillonne les bourses, recherche une fourche de Janoir.
« Que vient faire cette demande dans notre gazette » me
direz-vous ! La fourche Janoir étant très proche d’une
fourche Gnome & Rhône cadre tôle, Xavier se demande si
quelqu’un d’entre nous n’aurait pas un jour acheté une
telle fourche en se trompant sur la marchandise.
Si tel est le cas et que dans un coin vous avez
cette fourche qui ressemble à une fourche Gnome & Rhône,
qui à la même couleur qu’une fourche Gnome & Rhône, qui
n’est pas une fourche Gnome & Rhône mais une Janoir,
contactez le au 06 85 87 74 28.
D4
GARANTIE
Certificat de garantie pour une 125 Gnome & Rhône type
R5 vendue en 1956 le nom et le N° d’immatriculation sont
effacés pour des raisons de confidentialité. Je ne sais
pas pourquoi il y a 3 mois de décalage entre
l’immatriculation et la délivrance du certificat, si
quelqu'un a une explication je me ferais un plaisir de
la donner dans une prochaine gazette.
D4
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Avignon
Motor Festival,
Un salon qui vaut le
détour.
Lors du salon Epoquauto 2006, Jean-Paul Camuzard nous
fait part de son intention de faire une exposition Gnome
& Rhône en mars 2008 au salon d’Avignon. L’idée de
passer quelques jours dans le sud de la France et de
découvrir un nouveau salon me plait bien.
Fin 2007, ça se précise, Jean-Paul me téléphone, on se
met d’accord sur les motos que j’emmène, je pose des
jours de congés, je réserve l’hôtel, c’est comme si
j’étais déjà parti.
Jeudi 27 mars 2008, j’arrive en début d’après-midi.
Quelques « Gnome » sont déjà là et les autres arrivent
petit à petit, en voici la liste : ABC, B, M1, M2, D4 en
version course, JUNIOR, D5, SUPER MAJOR, CV2 attelée
avec un side Bernardet type avion, AX2 en version armée
de l’air, R, R4 course, R4C, R4F, R4S sport, R5,
cyclomoteur V14 à moteur Le Poulain et enfin un vélo de
course en duralumin.

Ce beau plateau, qui représente assez bien la production
GNOME & RHÔNE, a pu être réalisé grâce à certains
membres qui ont accepté de prêter leurs motos. Dommage
que l’amicale ne se soit pas plus investie dans cette
exposition

Pour agrémenter le tout, Jean-Paul avait préparé
quelques affiches, photos et plaques émaillées mais pour
mettre la cerise sur le gâteau, Francis Derosier,
amateur de modélisme (que nous remercions), nous avait
gentiment prêté une réplique du moteur GNOME & RHÔNE
R14N à l’échelle 1/5 qu’il a réalisé lui-même et le
comble c’est qu’il fonctionne.
Je n’ose même pas imaginer le temps qu’il a du passer à
usiner les pièces et à faire les mises au point quand on
voit les détails et la finition. Sur un autre stand, il
exposait aussi un rototo de 7 cylindres.

En plus des clubs locaux, d’autres marques étaient bien
représentée avec l’amicale Dollar, le Vespa club
d’Avignon, le club Hydral France, l’amicale Nougier et
les motos Gauthier.
En tout, cela représentait une centaine de motos. Un
club présentant des motos ayant servit dans l’armée
avait joué le jeu en exposant une AX2 et une R2.

Vendredi 28 mars 2008, il est 9 heures, le salon ouvre
ces portes. A l’extérieur du hall des véhicules
commencent à se rassembler pour le rallye qui se
déroulera sur les trois jours. C’est 64 voitures
essentiellement des années 20 et 30 qui prendront le
départ, toutes plus belles les une que les autres dont
pas moins de 14 Bugatti (la plus ancienne étant de
1913), des MG, des Amilcar, des Morgan et d’autres
marques beaucoup moins connues.
 |
En ce vendredi, l’affluence est faible. J’en profite
donc pour faire le tour du salon. Ici tout est bien
organisé, chaque hall a sa spécifité : le dôme pour les
voitures, un hall pour les motos, un pour les camions et
tracteurs, un pour le tuning, un pour les véhicules de
loisir, un pour la vente aux enchères, un pour les
miniatures et trois pour la bourse. Quelques vendeurs
sont aussi installé à l’extérieur, mais cette bourse est
surtout composée de professionnels qui proposent des
refabrications et beaucoup plus axée sur la voiture que
la moto. Vous avez donc très peu de chance d’y dénicher
la pièce rare pour votre gnome.
Autre particularité de ce salon, les visiteurs venant
avec un véhicule ancien peuvent entrer dans l’enceinte,
ce qui fait que tout au long du week-end, c’est environ
500 voitures différentes par jour qui se garent entre
les halls.
Samedi et dimanche, les visiteurs sont plus nombreux.
Certains nous ont demandé des renseignements sur Gnome &
Rhône ou pour restaurer leurs motos et c’est avec
plaisir que nous avons répondu à leurs questions.
Quelques membres de l’amicale venus de plus ou moins
loin sont aussi passés nous voir.
Enfin
pour conclure, vous l’aurez compris, si vous êtes
amoureux de belles mécaniques, ce salon vaut le
détour.
Nous
tenons à remercier : Laurent Mulat, Marc Berger, Azam,
Jean-Pierre et Jacky Bœuf, Michel Delouze, D Delcorso,
Ange Passani pour le prêt de leurs motos, Claude Scalet
(responsable de l’expo moto) et Jean-Paul Camuzard (à
l’initiative du plateau Gnome & Rhône) pour leur accueil
et leur dévouement.
R4
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ALBUM PHOTOS
A l’honneur, les machines exposées à Avignon
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Jacky BOEUF et sa 125 R4 avec laquelle il a débuté sa
carrière de pilote |

Une D4 montée course |

Une superbe type B |

L'ABC de M. Mulat
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Une V14 (modèle peu courant)
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A
l’honneur, les machines du rassemblement AMGR 2008 |

La M2 d’origine de Michel Delouze |

La superbe M1 de Robert Audouze |

La V2 d’origine de Bernard Sarrotte |

La 175 L53 de Serge Knezynski |

La
R4d de Bernard Dumigron
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Le side-car AX2 de Lionel Bouchet |
"Rêves et
délires"
Découvertes de Jean-claude CONCHARD (D2)
Elucubrations en tout genre autour de la moto puisées
dans les annales des brevets internationaux entre 1890
et 1900.
Autrement dit celles auxquelles on a échappé ou presque.
Exemple pas triste une moto avec un moteur à naphtaline
deux temps (ça tue les mites par la même occasion)

Ci-joint le commentaire en anglais et ce que j'en ai
compris en français. C'est vachement évident et je ne
comprend pas pourquoi on n'a pas continué dans cette
voie.

Traduction :
Moteurs à gaz ou à vapeur
explosive pour vélocipèdes ou véhicules légers. Le
cadre A est divisé en compartiments, et possède des
manchons A5, A6 auxquels un moteur deux temps à
naphtaline est suspendu comme montré sur le schéma. Le
moteur est composé d'un cylindre I dont l'alésage,
la culasse et le piston sont revêtus d'un matériau
réfractaire qui consiste en de la
porcelaine ou un mélange d'argile, de mine de plomb
et de silice de la façon décrite dans le brevet de 9526
de1896.
Le cylindre moteur est
séparé du cylindre compresseur d'air I1 par une chemise
I* qui est échancrée pour passer une extrémité d'une
bielle fourchue I7 connectée sur le croisillon I6 de la
bielle piston commune. L'arbre E entraîné par un
engrenage conique est muni de cames qui agissent sur
les culbuteurs F1 et F2 des soupapes d'admission et
d'échappement G, H. L'air en provenance du cylindre I1
passe dans la chambre A2 via le tube K et de là via le
tube K1 dans la chambre à naphtaline A3 et dont la
vapeur est mélangée avec l'air compressé dans la boite à
soupapes J, puis passe via le tube g sur la soupape
d'admission G.
La tuyauterie G est remplie de gaze ou
similaire garnie de particules de fer entre elles pour
éviter les retours de flamme et équipée d'une bougie
fusible g5 qui fond à 300°F; ou alors la
tuyauterie peut contenir un matériau qui pyrolyse
pour libérer les produits qui par ailleurs vont
chauffer la chambre g1 de façon à fondre la bougie ou
éteindre réellement la flamme.
Pour démarrer le moteur de l'air
comprimé doit être introduit dans la chambre A2 via le
clapet anti retour a par un compresseur ordinaire.
D2
|
Autre délire
Pour ce numéro une moto actionnée
par un moteur à air comprimé. Dans le principe, c’est le
poids du cycliste qui comprime l’air dans les pneus
quand ils sont en contact avec la route. Donc plus t’es
gros plus tu vas vite ! A dix jour près, il déposait son
brevet le 1er Avril, on aurait pu comprendre.

L’air comprimé dans les pneus est
utilisé pour motoriser un vélo ou toute sorte de
véhicule. Les pneus sont équipés d’une série de chambre
élastiques 32 (fig3) qui communiquent au travers de
soupapes d’admission et d’échappement avec des tubes
dans la partie rigide 22 des pneus. Ces tubes
communiquent a leur tour avec les tuyaux 35 et 36 dont
le premier est relié à la pression atmosphérique pendant
que l’autre donne dans une chambre du moyeu 24. Pendant
un tour de roue les chambres 32 comprimées forcent
l’air dans le moyeux 24, puis de là dans les tubes de
cadre 50 (fig1), dans le tube 7 puis dans le cylindre 21
dont la bielle du piston entraîne un pignon 17 qui
engrène une roue dentée 16 montée sur l’axe du pédalier.
Le cylindre est équipé de soupapes ad’hoc et le cadre de
bouchons pour éviter les pertes de pression. Le cadre
est conçu comme le montre la figure et le tube inférieur
adapté pour supporter le pignon 17. Les tuyaux 52 et 54
conduisent l’air des tubes 50 vers le tube 7.
NDLR. On remarquera que les deux
deux roues sont impliquées dans le fonctionnement. Le
passage entre la fourche et le tube 52 est tenu secret
D2
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.

La belle ! madame
(Paul-Louis) Weiller femme du
« PATRON »
(Couverture du
magazine l’illustration)
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Circuit " PANORAMAS D'AUVERGNE
" 2008 A.M.G.R

Vendredi 6, samedi 7 et dimanche
8 juin
C’est la 2éme édition organisée par Alain ROBICHON avec
l’aide de l’incontournable Jean-Richard PEYRET pour ses
conseils avisés et la connaissance de la région,
Philippe MOREL qui nous a tracé la route du haut de sa
Gold –Wind, Maryse la sœur d'Alain pour l’intendance au
gîte et Geneviève Robichon qui a soutenue et aidé son
mari durant au moins une année de préparation et un WE
de réalisation, Bravo à tous ces bénévoles sans qui rien
ne ce passe. Pour ceux qui étaient déjà présent en 1994,
on se rappelle encore les paysages superbes de cette
région et les commentaires journalistiques de
Jean-Richard. Cette fois Alain n’a oublié qu’une chose,
le beau temps sinon tout le reste était là.
Le logement à la base
de loisir « Le grand Mas », que ce soit sous la tente,
en chalet, en camping-car, au gîte ou à l’hôtel, tout le
monde était bien logé. Alain à voulu faire plus que les
autres années, en gérant les hébergements, auparavant,
tout le monde avait les adresses pour ce loger et chacun
se débrouillait par lui-même, il s’est rajouté là une
tâche énorme et difficile à gérer, nous ne pouvons pas
conseiller cette pratique aux futurs organisateurs de
nos rassemblements.
Les
petites déceptions de ce rassemblement vont à ceux qui
sont restés sur la touche faute d’une capacité d’accueil
limitée et à l’absence des amateurs locaux de motos
anciennes.
Le Puy de Dôme, terre
de tradition et d'excellence de la motocyclette en
France, plaque tournante nationale reliée par ses quatre
autoroutes aux plus grandes villes, était fière
d'accueillir l’AMGR sur ces terres au pays de Voxan.
Le plateau de motos était bien fourni et diversifié,
nous avons pu admirer toute sorte de moto de la marque,
D3 fortement représentées avec 3 solo et une side-car, 2
M1 dont une avec un superbe accessoire d’époque les pare
jambes, 2 V2 une superbement restaurée (sauf un certain
collier d’échappement) et l’autre dans sa superbe robe
d’origine, l’incontournable M2 de Michel, les Junior,
Major, D5 civiles rutilante, une splendide type X
turquoise, deux side-car XA2 et AX2, plusieurs machines
de la série R4, R4b, R4c, R4d, R4f une 175 L53 et les
très remarquées LX200 route et 2 trial dont les
performances sur ce type de route ont été excellentes.
Parmi les motos autres, une superbe Gillet Herstal, une
BMW avant guerre, celle de nos amis polonais, une Puch,
une HS (Henry’s spécial), une Cemec, une BSA, un side
Terrot et la Motobécane de Maria Conchard.
Nos accompagnateurs
ont choisi la sagesse avec les Yamaha 500SR, Honda
Gold-Wing et BMW beaucoup plus moderne. Les pannes
nombreuses ont donné beaucoup de fil à retordre aux
voitures balais, serrage, perte de boulons, décalage
magnéto, casse collier, fuite robinet d’essence, panne
d’essence, allumage capricieux, carburation bouchée,
embrayage qui patine, j’en passe la liste est longue.
Les premiers participants arrivent dés jeudi, vendredi
les arrivées du « gros de la troupe » s’échelonnent au
cours de la journée. L’organisation avait prévu une
arrivée en deux étapes avec un point d’accueil vers une
sortie de l’autoroute pour ceux venant du Nord, le but
était d’arriver le plus tard possible et d’éviter la
route entre la base et les faubourgs du plateau de
Gergovie, l’inconvénient c’est qu’il fallait décharger
et recharger les motos et respecter l’horaire de
rendez-vous. Pour ma part, avec le side-car, ce n’était
pas très simple et avec Corinne nous avons fait le choix
d’arriver tranquillement et de s’installer avant de
rejoindre le groupe. En fait nous ne voulions pas trop
courir et on a lâchement préféré se prélasser au
« Buffalo-Grill ».
La balade du vendredi
a connue un franc succès. Peu de monde avait choisi le
point d’accueil sur l’autoroute, le gros de la troupe
est parti du gîte, pour un parcours de 82Kms.
La balade
passe par Chadeleuf, Coudes et Veyre-Monton, pour
arriver au lieu de rencontre. La troupe est complète
pour partir à l'assaut du Plateau de GERGOVIE, haut lieu
des luttes de nos ancêtres contre l'envahisseur romain.
Ce lieu magnifique ne délivre pas tout son charme en
raison des conditions climatiques
Descendant par le
même chemin, nous marquons un court arrêt près d'un des
châteaux de VGE, beaucoup de monde c’est perdu, il y a
des « gnome » dans tous les sens. La balade emmène la
troupe au village du Crest, village typique, logé sur un
éperon rocheux qui offre un panorama agréable, depuis la
table d'orientation. C’est là que nous rejoignons (M. et
Mme Aupépin, M. et Mme Richard, M. et Mme David, M.
Dumigron) le gros de la troupe regroupé autour d’Alain
« bouillonnant » à l’idée d’avoir perdu des
participants. La descente en lacets nous mène tout
naturellement à Saint Saturnin, son château, son cloître
roman. Tout le monde rentre à Issoire (sous la pluie)
par son itinéraire, qu’ils viennent du point de
rencontre ou du gîte
Arrivé au camping, on
range les motos, on discute, on rediscute on rerediscute
bref on parle beaucoup « ferraille » et performances.
L’heure arrive de se rendre au repas, on s’installe sous
un barnum mal chauffé, certains cuisent, d’autres se
« caillent » et le repas n’est pas des plus
gastronomique.
A chaque table on
refait le monde, chacun y va de sa petite histoire. Les
heures tournent, tout le monde est fatigué et le calme
règne, direction le dodo pour un sommeil réparateur.
Journée du
SAMEDI:
On se réveille tant bien que mal, je jette un œil à
l’extérieur et aperçois Jean-Luc promener le chien
(Chipie Astorg). une petite douche et nous voilà tout
neuf (ou presque).
Quelques moteurs
commencent à toussoter de droite à gauche, la symphonie
s’amplifie, c’est un concert magnifique.
Les retardataires arrivent à la dernière minute sur la
ligne de départ. Les itinéraires sont distribués et les
participants partent par petits groupes de 5 à 6 motos,
c’est une excellente formule, chacun roule à sa main.
C’est notre tour, on part enfin, la pluie elle aussi
part en même temps que nous, au milieu d’Issoire nous
trouvons Maria qui s’essouffle à essayer de redémarrer
sa Motobecane, on la pousse (pas elle la moto) sur
quelques mètres et tout rentre dans l’ordre. La pluie ne
nous lâche pas, tout le long du parcours nous voyons des
motos en panne, c’est le moment de dire un grand bravo
aux voitures balais et à leurs occupants.
La balade prévue est
variée, riche en contrastes et en découvertes.
Nous traversons
Issoire pour nous diriger vers Champeix. Par Ludesse et
St Saturnin nous arrivons, en traversant la forêt, au
Lac d'Aydat où nous pouvons déguster tranquillement le
petit rosé du matin.
La petite route, pittoresque et tortueuse à
souhait, nous conduit par Montaigut le Blanc à St Floret
village moyenâgeux traversé par la Couze Pavin qu'on se
régale de suivre jusqu'à Saurier. Le repas de midi est
pris dans un petit restaurant sous forme de self
service, C’est bien meilleur que la veille au soir, et
les spécialités locales enchantent nos papilles. En
sortant du restaurant il manque quelques participants en
panne ainsi que nos assistants chargés de les rapatrier.
Nous en profitons pour visiter ce superbe village
typique où les vestiges d’une bâtisse fortifiée et un
pont de pierre de l’époque moyenâgeuse, ne manquent pas
de charme. Au moment de repartir l’organisation décide
de modifier le parcours en raison du climat, des pannes
et du temps de parcours, nous prenons la direction de
Besse puis le lac Pavin.

Arrêt à Besse après une montée « chauffante »
C’eux qui voulaient visiter la ville de Besse ont pu
déambuler à souhait dans les ruelles pavées de cette
pittoresque citée médiévale ornée de genets en raison de
la fête des fleurs prévue le lendemain de notre passage.
Certains en profitent pour s’approvisionner en fromage
local, d’autre pour se désaltérer et visiter. Pour notre
part nous avons décidé de rentrer direct de Besse à
Issoire en passant par Saurrier, d’autres sont montés
jusqu’au lac Pavin avant de reprendre la route du
bercail.
Une bonne douche pour se laver de la pluie et nous voilà
ragaillardi certains en profitent pour faire une petite
sieste. Tant qu’il fait jour nous profitons d’une
accalmie pour charger le side–car, les discutions vont
bon train de nouveau, les pièces s’échangent de ci de
là, les discutions du type « t’aurais pas un truc comme
ça » « j’aimerai bien ce machin » « fait moi essayer ta
bête » bref que du littéraire bien-sur.
Le rituel du repas approche et nous devons retourner
comme pour la veille sous le barnum du restaurant, après
une journée passée aux intempéries nous retrouvons notre
frigo, seuls les Allemands avaient volé la chaleur pour
attirer les dames. Notre président Alain Chapeau profite
de ce moment de calme pour distribuer à chacun un petit
cadeau, c’est un plan grandeur nature de Claudia
Schiffer, non rêvez pas ! c’est un plan grandeur nature
oui, mais de la Gnome & Rhône type CM2, merci c’est un
très beau cadeau. Avant de manger nous en profitons pour
les discours protocolaires et l’échange de coupe entre,
M Delouze (organisateur 2007) et A Robichon qui aura la
charge de celle-ci pour une année complète et qu’il
devra remettre à l’organisateur du rassemblement 2009.

La passation de la coupe « Gustave Bernard » entre
Michel Delouze à droite et alain Robichon à gauche sous
l’œil vigilant d’Alain Chapeau au centre.
Après le repas nous rejoignons les « allemands » Hans et
Kasten, autour de leur « attrape dames », seul chauffage
du chapiteau. Les gens vont se coucher au fur et a
mesure, seul un groupe de « veille tards » déguste des
liquides issus de la distillation de certains alambics
peut être pas toujours légaux. Ce breuvage de fort
octane délie les esprits et nous voilà partis dans un
cours d’allemand où nous apprenons des mots bizarres de
bouchons ou je ne sais quoi. La soirée se poursuit avec
des liqueurs trentenaires et quelques blagues
succulentes le tout sans abus aucun, sauf si nous
aurions du prendre la route.
Journée du
DIMANCHE:
Au programme
RIOM pour la Bourse d'Echange mensuelle et visite du
Musée de Guy BASTER, qui est le plus important musée
européen des motos multicylindres. Puis déjeuner sur
place dans une ambiance western. C'est à 45 Km au Nord
d’Issoire, direct par l'autoroute.
La bourse d’échange n’est pas très importante du fait du
temps, nos amis polonais ont fait un stand uniquement de
pièces Gnome AX2 dont certaine équipent plusieurs
modèles de la gamme. Après avoir déambulé sur cette
bourse, la visite du musée nous attendait. Ce musée vaut
une gazette à lui tout seul, il y en a pour tous les
goûts, seuls les ancêtres avant 14 sont trop peu
représentés. Pour ce qui concerne notre marque fétiche,
nous avons pu admirer plusieurs modèles, une ABC bien
dans l’ensemble mais pas mal bricolée et malheureusement
chromée au lieu d’un joli nickelage, une V2, une CV2 et
une type X, plus loin au détour des allées on trouve une
AX2 attelée et une LX200 militaire.
Les « Gnome » du musée Guy Baster, une ABC et une XA
(side-car)
Le charme de ce musée vient aussi de la décoration, des
affiches, des panneaux, des accessoires exposés chacun
ressort de là avec des idées plein la tête. Le repas
pris dans le restaurant du musée ambiance Western et
moto, celui-ci, d’au moins 300 places, ne désempli pas.
Une fois le dessert « avalé » chacun reprend la route
vers son domicile, pour ma part il m’a fallu m’arrêter
une cinquantaine de Kms plus loin pour faire une petite
sieste avant de poursuivre le voyage.
Voilà la cuvée 2008 est terminée, j’en profite encore
pour remercier Alain Robichon, Jean-Richard Peyret et
surtout les petites main de l’ombre, celle que l’on a
peu vu mais qui ont grandement contribuées à cette
réussite, ce sont celles de Mme Robichon.
Merci à tous de votre présence, de votre bonne humeur
et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures, le
lieu n’est pas encore suffisamment mûri, un bruit
courrait pour que ce soit à Verdun mais celui-ci est
remplacé par une autre annonce pour la Charente. La date
non plus n’est pas encore bloquée mais devrait être le
deuxième ou le troisième WE de juin 2009 comme
d’habitude. Vous serez informé dés que tout sera ficelé.
D4
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UCMAC INFOS
Chers amis,
Avant de vous souhaiter de bonnes
vacances, nous voulions vous avertir que le prochain
numéro de l’ « Authentique » que vous allez bientôt
recevoir (si votre club est affilié à la FFVE), devrait
comporter huit pages consacrées à la moto ; cerise sur
le gâteau, la jolie photo de couverture de ce numéro 7
met en scène une motocyclette.
Ceci est exceptionnel et inimaginable il y a peu de
temps encore.
Peut-être cela a-t’il un rapport avec le
fait que les administrateurs du collège motos oeuvrent
pour que les motos soient reconnues à leur juste valeur
au sein de la FFVE.
L'Authentique dans sa septième édition
sera téléchargeable cet été sur le site de la FFVE
http://www.ffve.org/ .
Bien amicalement,
Roch et Didier.
Info relayée par Georges Ulman correspondant UCMAC de
l’AMGR (Seul le club reçoit l’Authentique, pas chaque
membre)
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TOUS
LES GNOMES NE SONT PAS DES RONCHONS
Comme tous les ans,
l’Amicale bien aimée, la nôtre, à laquelle nous sommes
fiers d’appartenir, et lui apportons tous notre soutien
indéfectible, organisait cette fois un rassemblement en
Auvergne. Notre ami Alain Robichon s’était débrouillé
pour que les choses soient rondement menées.
Malheureusement, le temps pourri nous a gâché la vue des
paysages volcaniques qui étaient bien là solides au
poste, depuis des millénaires, mais enrubannés d’une
brume tenace. Bref le temps maussade, humide, gris, et
on pourrait en rajouter toute une tartine n’a pas entamé
la bonne humeur générale des participants, ni le plaisir
de nous retrouver, les uns et les autres, venant des 4
coins de la France, d’Allemagne et de Pologne. C’était
très sympathique.
Cette année les motos
à 4 temps étaient plus nombreuses et nous avons pu
admirer nombre de belles machines. Il y avait des
grosses X civiles ou militaires, attelées ou solo ainsi
que des D3 et d’autres M1 et parmi les curiosités, une
Herstall des années 20 qui filochait avec brio.
Nous avons retrouvé
notre ami Pierre Denis sur sa petite moto verte et
toujours pimpante qui marche à la perfection.
Les incidents
mécaniques, électriques, ou simplement les pannes
d’essence n’empêchaient pas la bonne humeur générale. Le
soir au repas, c’était animé. Enfin on ne peut que
remercier notre organisateur qui avait su, avec sa
gentillesse, sa timidité et son dévouement nous
concocter un moment sympathique. Et pourtant certains ne
se sont pas privés de critiquer l’organisation, la
gestion du temps, la bouffe et j’en passe car la liste
serait tristement longue. Comme à l’accoutumée, c’est
toujours les mêmes qui ronchonnent et heureusement peu
d’entre nous les suivent sur ce terrain. On a passé un
moment bien agréable et tous ceux qui ont contribué à
nous préparer notre sortie méritent qu’on les remercie
encore chaleureusement sans oublier Maryse, la sœur
d’Alain Robichon, qui tous les matins vers 7 h arrivait
pour nous préparer le petit déjeuner.
Il y a cependant une
ombre au tableau. J’ai remarqué que les motos en panne
et ceux qui observaient la machine en panne n’ont pas
mesuré le danger auquel ils s’exposaient auraient pu
malencontreusement se faire faucher par une voiture.
La règle numéro 1
consiste à quitter la zone dangereuse, par exemple
l’intérieur d’un virage en poussant la moto et surtout,
pour les spectateurs, à évacuer la dite zone. A aucun
moment, on a vu un gilet jaune fluo (obligatoire le 1
juillet prochain) sur celui qui signalait aux
automobilistes qui arrivaient parfois vite qu’il y avait
un danger. J’espère que cette petite remarque fera
réfléchir les innocents qui pourraient ne plus être avec
nous pour les prochains rassemblements.
Georges Ulmann

Georges à gauche et François Astorg à droite
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Premier rallye en
X
Pour une 1ere, la météo ne nous a pas gâtés. Tant pis,
nous nous rattraperons sur les paysages et la
gastronomie auvergnats. Le matin du départ, tout
commence par un petit déjeuner copieux. Il faut prendre
des calories pour supporter la fraîcheur, et, sait on
jamais, pour avoir l’énergie de pousser la moto.
9H30, le départ, après les consignes et la distribution
des Road books.
Démarrage des motos,
le bruit ambiant est infernal. La X démarre du premier
coup, comme souvent à froid. Je ne l’entends même pas,
mais les vibrations me disent qu’elle tourne. Ma fille
et moi montons en selle et suivons le groupe qui file en
direction d’Issoire.
La pluie débute alors que nous traversons la ville. Aïe,
les allumages anciens n’aiment pas l’eau. On verra bien.
Nous quittons Issoire et les petits villages en
périphérie, la route monte, avec ses virages, et la X
commence à s’exprimer. Sa tenue de route est correcte,
et même bonne pour une machine de son age. Le moteur,
sur le couple, monte sans forcer. Arrivés sur un
plateau, une belle ligne droite nous attend, et je
laisse la moto prendre ses tours en ajoutant un peu
d’avance. Nous atteignons facilement les 100km/H et je
la calme car une descente arrive.

La Type X de Stéphane en robe bleu turquoise, couleur
prévue au catalogue d’époque
Nous arrivons derrière un groupe, que nous suivons
tranquillement. Mais en arrivant à l’entrée de Ludesse,
catastrophe ! Je reçois dans les pieds des retours de
carburateurs, puis le moteur cale. Je file en roue libre
pour me garer sur le coté. Je pense aussitôt à un
problème d’allumage.
Quelques motards s’arrêtent pour prendre des nouvelles,
puis repartent. Hans, notre ami allemand et nos deux
amis polonais s’arrêtent pour prêter main forte. On
démonte les bougies, les anti parasites, mais rien n’y
fait. Je préviens Alain Chapeau pour qu’il arrive avec
le camion balai. La ballade semble déjà finie. Avoir
fait tout ce chemin pour faire seulement 20KM !
Dernière tentative à
la poussette, aucun résultat. Nous chargeons sur la
remorque la X qui rejoint une BSA. Je pense alors à un
bobinage grillé, ce qui est pénible avec une magnéto
restaurée.
Au bout de 15 km de camion nous rejoignons le groupe au
lac d’ Aydat. Pendant que certains dégustent un verre,
je regarde de plus près ma magnéto et constate qu’elle a
reculé, car son cerclage n’était pas assez serré. La
conséquence est qu’elle s’est décalée, en arrachant au
passage quelques dents au flector qui la relie au
moteur.
J’emprunte quelques outils et tente un recalage
sommaire, vite fait sur le pouce. Sans trop y croire,
j’essaie un démarrage : Le moteur tourne au premier coup
de kick !
Ce résultat me redonne
le moral et nous descendons la moto de la remorque,
alors que le groupe repart.
Nous partons à sa
suite, mais rapidement, je constate que j’ai beaucoup
trop d’avance. Le moteur est creux, il cliquette et
chauffe, je me traîne dans les cotes. Heureusement,
après quelques tâtonnements suite à l’interprétation du
road book, nous rejoignons un groupe arrêté dans une
ferme vendant du fromage.
Hans répare son
échappement de V2 avec l’aide inespérée d’un agriculteur
fournissant la tôle et les colliers pour manchonner son
tube cassé.
Je profite de ce répit
pour re caler mon allumage en retirant de l’avance,
tandis que ma fille fait provision de St Nectaire.
Pour repartir, le kick ne suffit pas. La X, une fois
chaude, fait souvent des caprices. Il semble que
nombreux sont les bicylindres de la marque à connaître
ce problème. De plus, les carburateurs étant directement
au contact des culasses, sans pipe d’admission, ils sont
sujets au vapor lock. Je devrai monter des cales
isolantes pour éviter ça.
En attendant, une
petite poussette en descente et elle démarre.
Nous repartons avec un moteur plus vigoureux et ne
cognant plus, et nous nous perdons allègrement, comme
pas mal de ceux qui roulaient seuls.
Ce n’est pas grave car
nous faisons 20 km de plus sur de jolies routes et
admirons le paysage, mais l’heure du repas approchant,
il devient important de trouver le restaurant.
Un autre égaré nous
rejoint à St Nectaire, et nous cherchons ensemble notre
chemin jusqu’à Saurier, non sans mal.
Enfin, l’arrivée. Nous nous garons près de la couze
pavin dont les eaux vives courent sous le vieux pont de
Saurier. Jolie photo à faire.
Vite à table, car les
autres ne nous ont pas attendu.
Apparemment, Alain
n’est pas arrivé, hans non plus. Les pannes semblent se
multiplier.
Ils arrivent bien plus
tard,
Nous repartons vers Besse, dont nous visitons le
magnifique village médiéval, avant de monter au lac
Pavin. Chaque arrêt impose une poussette, car la X
refuse de partir au kick. L’important est qu’elle
démarre, car après, quel bonheur !
Le lac Pavin est un
endroit particulier. Situé en altitude, dans le cratère
d’un volcan, il est plus profond que large.
Le groupe repart. Comme toujours nous partons derniers,
à la poussette. Perdant à chaque fois le groupe de vue,
mais nous les rattrapons vite quelques minutes plus
tard.
L’après midi est bien
avancée, la pluie qui avait cessé en fin de matinée
reprend pour ne plus nous quitter, le plafond s’abaisse,
nous masquant peu a peu le paysage.
La route est bien
mouillée, attention dans les virages, mais les pneus
neufs à pavés se révèlent assez bons. Nous suivons des
voitures, d’assez loin car les 200kg de la X plus ses
130 Kg de passagers mettent un peu de temps à s’arrêter.
Dernier arrêt à St Floret sous une pluie battante. Tout
le monde est pressé de repartir, sauf la X. La poussette
sur le mouillé est sportive. La roue arrière se bloque
sous l’effet de la compression, il faut s’y reprendre à
3 fois, mais ouf, on est reparti. Nous rejoignons
Issoire pour nous abriter et nous sécher un peu, heureux
d’avoir terminé.
Pour une première sortie officielle, ce n’était pas
gagné. Encore merci à Alain Robichon pour tout le
travail que lui a donné cette sortie, et à Alain Chapeau
pour son aide.
Et merci à la X, qui
mérite bien sa réputation de grande routière. Quel
bonheur de voir défiler les kilomètres à son guidon, en
s’arrêtant le moins possible…
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