SOMMAIRE

Rédaction:

Daniel DAVID (D4) avec l’aide d’Alain CHAPEAU, Dominique LAGANT (R4X), Jean-Luc AUPEPIN (R4), Georges ULMANN. Marc Teste.

Photo de couverture

La photo en couverture, représente le coureur REMONDIN en pleine action sur une R4 modèle sport vers 1950. L’usine (sous la pression de ses agents) sort une version sport de la R4. Elle s'appelle R4S, "S" pour sport, à ne pas confondre à une autre version de machine Gnome & Rhône qui sortira en 55 sous la même appellation R4S.       La partie cycle est la même mais les roue et les freins sont différents. Remondin a monté sur sa moto une roue arrière flasquée.

            Le carburateur est un AMAL T 15 RN. L'adaptation d'un tel carburateur pose certains problèmes par le fait que l'aiguille décalée rend un montage autre que vertical très difficile. De plus, sa taille imposante rend nécessaire une forte échancrure de la culasse pour lui donner une position inclinée vers l'avant. La cuve est fixée au cadre.

MAUCOURANT  avec une telle moto, se classe 2ème dans la coupe du Salon devant les machines italiennes construites spécialement pour la compétition.

POTINS

Mon petit doigt m’a dit qu’un gros livre est en cours de finition, ce livre détaille les monocylindres Gnome & Rhône à bloc moteur de la E3 à la D5 en passant par les modèles M1, CM1, M2, CM2 junior, Major, Super-Major et D5A. Chaque modèle est disséqué afin de vous offrir des détails historiques et techniques sur chacun des modèles évoqués et ce pour chaque version ayant existé. Jean-Yves FENAUTRIGUE est à l’origine de cet ouvrage qui avoisine les 300 pages. Jean-Yves as depuis longtemps envie de faire ce livre en l’honneur de sa préférée la 350 CM2. Un historique de la marque retrace en quelques pages la grande histoire de Gnome & Rhône un chapitre consacré à la genèse de la marque a été confié à notre archéologue de la moto, Didier Mahistre, l’autre partie de cet historique est rédigé par D4.

D’ici à cet été cette mine renseignements vous aidera à connaître et à restaurer les modèles évoqués.

                                                                                                                           D4

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LE GENDARME ET MA FOLLIS A MOTEUR R4D

A la lecture fort intéressante de mon journal moto mensuel favori et il n’y en a qu’un, « MOTO d’hier », numéro 112 d’août 2007, page 12 et 13, je trouve enfin la réponse à trois questions de code de la route qui, à chaque rassemblement, chaque réunion du samedi matin dans le local de l’AMGR ou du mardi soir au Clairon sont posées et où des réponses floues ou mêmes fausses sont apportées.

Eh bien ce coup-ci, je suis définitivement fixé !

Je remercie au passage l’auteur de l’article cité, Monsieur Harry Cower, lui-même en personne.

1-Doit on rouler de jour avec les feux de croisement ?

Article R 416-17 (anciennement R 40-2) arrêté du 17/09/1987-J.O. du 02/10/1987, article 1° :

« L’obligation de circuler de jour avec les feux de croisement allumés prescrite par l’article R 40-2 du code de la route s’impose aux motocyclettes dont la cylindrée excède 125 cm³ et dont la date de première mise en circulation est postérieure au 01/01/1965 et aux autres motocyclettes mises en circulation pour la première fois à compter du 01/01/1988. »

2-Plaque d’immatriculation noire avec chiffres et lettres en blanc ?

J.O. du 17/07 1996, article numéro 3 de l’arrêté du 01/07/1996

(NOR : EQUS9600829A)

« Le numéro des véhicules  mis en circulation avant le 01/01/1993 et immatriculé ou faisant l’objet d’une immatriculation en tant que véhicule de collection peut être reproduit sur chaque plaque d’immatriculation en caractères blancs sur fond noir. »

Si votre motocyclette a plus de 25 ans, elle peut porter des numéros blancs sur fond noir.

3-Et les clignotants ?

            J.O. arrêté du 16/07/1954, J.O. des 19 et 20/07/1954 modifiés, article 52

            « Les dispositions prévues à l’article R 313-14 (anciennement R 175) du code de la route sont applicables aux motocyclettes et à leur remorque mises en circulation à compter de la publication du présent arrêté. Toutefois par dérogation aux dispositions précédentes :

            -Les dispositifs relatifs à l’obligation d’être munies de dispositifs indicateurs de changement de direction (R 313-4) sont applicables aux motocyclettes réceptionnées par type à dater du 01/03/1988 et aux motocyclettes mises en circulation à compter du 01/01/1989. »

Pour ceux d’entre nous qui ne sauraient se procurer l’excellent mensuel moto,

mieux que MOTO Canard,

mieux que MOTO Coin coin

mieux que LA VIE DU CANNETON et autres MOTO palmipèdes,

            ils peuvent toujours demander les coordonnées du journal à l’Amicale faute de le trouver en kiosque.

A bientôt pour de nouvelles aventures

Georges Ulmann

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Ma carte grise collection…

Au cours de vos nombreuses recherches de la perle rare, qu’elle soit roulante ou non, mais qu ‘elle semble complète, il peut se faire que l’objet de rêve provienne d’un pays de la Communauté Européenne.

Le dossier FFVE est très simple à constituer si par chance vous possédez la carte grise d’origine, une facture du vendeur en euros, des photos de chacun des cotés et une de la plaque d’immatriculation d’origine et une autre pour le plaisir montrant l’avant de la moto. Il vous faudra également aller à votre centre des impôts muni de tous ces documents ainsi que deux factures récentes EDF, GDF, France Télécom.. justifiant de votre domicile, de votre Carte d’identité Nationale. Là, le ou la préposé(e) vous remplira un document Cerfa Numéro 1993 VT. C’est GRATUIT.

Il vous faudra ensuite adresser à la FFVE :

-le formulaire FFVE

-la photocopie recto verso de :

-carte grise d’origine avec cession       

                        -le certificat fiscal

            -la facture d’achat

-les photos de la moto

            -un chèque de 50,00 euros adressé à la FFVE

            -4 timbres

Si tout se passe bien, vous devrez recevoir sous quinzaine les documents qui vous permettront ensuite d’aller à la Préfecture pour obtenir une Carte Grise Collection.

Et ça marche !!!

Pour les internautes, rendez vous sur le site de l’Amicale ou sur www.ffve.org. Pour les autres, une demande à l’AMGR vous permettra de recevoir les documents FFVE.

Bonne chance

Georges Ulmann

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ALBUM PHOTOS

Puisque ce N° fait honneur à la 40 (175 course ) l’album photo est consacré au 175 compétition

La 175 compétition modèle 1955 de (D4)

La même version, en photo d’époque

Encore 2 photos en version 1955 à coulisseaux

Descoureaux sur une version 1956 oscillante

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Version carénée identique à la 40

Maquettes Gnome & Rhône

Quand on parle de maquettes moto, nous avons tous en tête les maquettes de motos GP multicolores qui écument les circuits de vitesse aux quatre coins de la planète.

Maquettes Gnome & Rhône :

Dans les années 30 il y a eu une maquette carton à découper, représentant la 500CV2 attelée à un side-car Bernardet.

Plus proche de nous dans les années 70, une maquette à monter de l’AX2 en version solo ou en side-car.

Depuis une vingtaine d’années quelques « Maîtres » en la matière comme notre très cher Michel Heuqueville, se sont lancé dans la fabrication de maquettes uniques toutes faites à la main, respectant parfaitement l’échelle choisie et jouant sur les couleurs par différentes essences de bois. De telles maquettes restent des œuvres d’art et Michel parmi ses réalisations a réalisé une maquette d’AX2 avec Side et une LX 200 Trial.

En 2007 nous avons vu arriver sur le marché les réalisations Altaya et surprise une 350 Major malheureusement affublée d’un horrible échappement de vélocette..

Actuellement une nouvelle collection vient de fleurir et se vend très bien sur Internet ou dans certains magasins. Cette nouvelle collection fait largement honneur aux Gnome & Rhône car au moins 5 modèles sont représentés. La plus ancienne d’entres elles est la 250 E2 puis vient la mythique D4, la V2, la XA en solo ou avec caisse Bernardet Dragon Porté et enfin la 125 R4 version carénée. Certes ces maquettes ont un air « naïf », elles gardent un charme certain pour les amateurs que nous sommes.  

                                                                                                                                       D4

La 250 E2 de 1927 à 1929

                    La 125 R4 carénée         

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          La 500 D4

Hommage à notre ami HENRY’S membre de l’AMGR que l’on a eu le plaisir de côtoyer au guidon de sa M1, la même que celle de son père quelques décennies plus tôt.

Ce livre retrace sa vie palpitante, ne le manquez pas

                                               D4

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Association la loi 1901, immatriculée à la sous-préfecture de Palaiseau sous le numéro :  09 130 14 705

Rappelons tout d’abord les origines de ce mouvement : 

            Après s'être côtoyés pendant des années avec pas mal de déceptions au travers de salons, expositions et manifestations consacrés à la moto ancienne, des responsables de clubs ont pensé qu'ensemble ils pourraient mieux s'organiser et développer leur passion commune. 

            L'UCMAC est donc née le 20 février 2006, et les statuts déposés à la sous-préfecture de Palaiseau. Les parents, ou plutôt les "membres fondateurs" représentent des clubs tels que : Terrot Club de France, Motobécane Club de France, Moto Club du Lion, Ydral Club de France, les Bielles de Jadis, Club de Sainte Geneviève des Bois, Amicale Gnome et Rhône, Gavap ... C'est parmi ces membres fondateurs qu'un bureau provisoire a été formé avec Président, Trésorier et Secrétaire. 

            Le but principal de cette association est le développement des activités liées à la moto ancienne, par l'harmonisation du calendrier des manifestations, et en étant le représentant des clubs auprès des organisateurs de manifestations (expositions, salons ou autres). 

            Ainsi regroupés nous pourrons également organiser, dans quelques temps, nos propres manifestations, riches des apports de tous les clubs adhérents. 

            Il est important de préciser que nous ne sommes nullement en concurrence avec la FFVE mais en complémentarité. Des réunions très positives ont eu lieu entre des représentants de ces deux organisations. Pour simplifier, disons que si la FFVE est plus « administrative », l’UCMAC s’intéresse davantage aux manifestations liées à la moto ancienne. 

            Notre mouvement est jeune, il nous faut un peu de temps pour mieux prouver notre efficacité ; nous espérons cependant que vous êtes ou serez partants pour faire un bout de chemin avec nous ! 

L’UCMAC,  

C’est une association d’associations regroupant des clubs amis dont les adhérents sont des passionnés de la moto ancienne et classique. Les responsables de l’UCMAC sont tous actifs dans leur passion : responsables de clubs, organisateurs de manifestations, journalistes temporaires (pigistes) dans la presse spécialisée, membres fondateurs de la Mutuelle des Motards, … 

C’est une association qui se veut représentative de tout club quel que soit son nombre d’adhérents, son budget annuel ou sa popularité.  

C’est une association qui n’interférera jamais dans la politique interne du club adhérent. Surtout  pas d’ingérence, seulement une écoute attentive des besoins et soucis. 

Ce n’est pas une association compliquée même si ses statuts le paraissent. Nous savons tous que les statuts d’une association de cette envergure sont forcément compliqués, et ce afin de parer à des cas tout aussi complexes qui n’arriveront sans doute jamais. Il faut toujours prévoir l’imprévisible et nos experts juridiques ont bien travaillé sur le sujet. 

Ce n’est pas une association élitiste ; l’UCMAC ouvre sa structure à tout club de moto ancienne ou classique, même le plus « petit ». Les membres du Conseil d’Administration sont des copains ayant la même passion, avec des caractères divers, des visions et des pratiques différentes, mais surtout respectueux, courtois et tolérants. 

Ne l’oublions pas : 

Les objectifs principaux de l’UCMAC sont : 

-       harmoniser les calendriers afin d’éviter autant que faire se peut le chevauchement de manifestations liées à la moto ancienne ; il n’est pas utile de se marcher sur les pieds. A cet effet, un calendrier prévisionnel des manifestations organisées par les clubs affiliés à l’UCMAC est mis à disposition de tous par internet, la presse spécialisée, ... Il sera réactualisé périodiquement et, outre une information sérieuse, il permettra à chaque responsable de club de choisir les dates de ses propres manifestations en connaissance de cause.

      
- représenter les clubs adhérents et éventuellement négocier auprès des organisateurs d’évènements (salons, rassemblements sur circuits, ...) : mieux vaut se présenter unis afin d’être considérés.   

Les objectifs autres sont : 

-     La publication d’une revue d’information (UCMAC Info). 

-     Le soutien à la FFVE dans ses négociations concernant la moto ancienne auprès des pouvoirs publics.

-     Le  prêt  de  matériel  entre  les  clubs  adhérents  ( barnum,  cafetière,  gilets "organisation", gilets fluos, ... et pourquoi pas, éventuellement, une ou plusieurs motos pour une expo).
 

-    L’utilisation de la structure UCMAC (si le Conseil d’Administration l’accepte) pour toute initiative ayant trait à la moto ancienne ou classique (par exemple : action administrative contre la démolition  ou pour le classement d’un ancien bâtiment de référence dans le monde de la moto, courrier à un musée pour demander de mettre plus en valeur un « ancêtre » relégué dans une caisse au troisième sous-sol de ce musée, …).  

-     L’aide au regroupement éventuel des bourses d’échanges qui déclinent. 

-     Peut-être la mise en place, dans quelques temps d’une grande fête de la moto ancienne et classique qui rassemblerait  tous les clubs (adhérents ou non à l’UCMAC), ainsi que d’autres acteurs de ce petit monde. 

Vous l’aurez compris, tout cela ne  peut  se faire qu’avec vous. Votre présence au sein du Conseil d’Administration ainsi qu’aux Assemblées générales de l’UCMAC s’avère donc des plus importante. 

   Le 15 janvier, Roch Quatrefages et Didier Rousier.

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Un mercredi au Musée SAFRAN

Le Musée SAFRAN, inauguré en 1989 abrite une collection exceptionnelle de presque tous les modèles de motos Gnome & Rhône fabriquées entre 1919 et 1960 et tous les moteurs d’avions de 1907 jusqu’aux derniers réacteurs actuels, le M88 équipant notre superbe Rafale. C’est un des plus beaux lieux de conservation d’un patrimoine unique au monde.

Lorsqu’on le visite, on est accueilli par les anciens ouvriers et techniciens en retraite qui bénévolement, au sein de l’AAMS, Association des Amis du Musée SAFRAN, créée en 1991 nous font découvrir cet admirable alignement de tous les modèles dans un état de conservation exceptionnel.

Que se passe-t-il dans les coulisses ? 

On imagine difficilement comment toutes ces motos magnifiquement restaurées sont arrivées au Musée SAFRAN. 

Eh bien, tous les mercredis, d’un bout de l’année à l’autre, des retraités passionnés, chacun dans sa spécialité, transforment des épaves arrivées au gré des achats ou des dons. Ils les mettent à nu et, reprenant chaque pièce pour qu’elle soit conforme à l’origine en attendant le remontage. Qu’il s’agisse de mécanique, de tôlerie ou de peinture, le savoir-faire est bien là, héritage d’employés Gnome & Rhône  puis SNECMA qui, de génération en génération, ont préservé ces connaissances. Il faut aussi compter avec les archives, les notices d’entretien et catalogues de pièces détachées sans lesquels la re-fabrication serait hasardeuse.

On est frappé en pénétrant dans ce gigantesque atelier par l’aspect qui rappelle l’usine de Gennevilliers, là où les motos se fabriquaient. Il y a beaucoup de  postes de travail et on y  découvre aussi bien des motos que des moteurs d’avions.

Chacun de ces retraités porte une blouse SNECMA comme pour nous dire qu’ils n’ont pas quitté leur poste et qu’ils sont bien là pour du travail sérieux.

Tous les corps de métiers sont représentés et pour ne citer qu’un exemple du formidable travail que ces « papis » ont accompli, il n’y a qu’à découvrir la superbe réplique de la 175cm³ qui a gagné le Bol d’Or 1956 dans sa catégorie, la numéro 40.

Outre une finition des plus soignées, ce qui est le plus extraordinaire c’est le carénage.

Il a fallu créer un gabarit puis plaquer la tôle d’aluminium pour la former. 

Le soudage des ouies est une des parties les plus délicates et la finition de cet ensemble est digne de figurer dans un musée d’art moderne tant l’élégance et la finesse du travail vous éblouissent. 

On constate que l’ajustement des ouies n’est pas une affaire d’amateur ! 

La partie arrière du cadre a été modifiée pour permettre une suspension oscillante afin d’améliorer la tenue de route par rapport à la suspension classique coulissante qu’on trouve sur tous les modèles R5 et L53 puis LX200 d’après guerre. 

La moto étant remontée, l’ami Gérard Basselin, membre de l’AMGR s’est fait plaisir en essayant la réplique sur une piste improvisée, le parking du Musée.

Et maintenant, on imagine la finition, les derniers détails et la présentation aux admirateurs éclairés que nos sommes.

Quelle splendeur ! Le soin apporté dans chaque détail prouve un grand savoir-faire. 

Gérard Basselin amène la réplique de la numéro 40 pour sa présentation aux admirateurs émus. 

Voici le résultat !

Nos trois compères, Philippe, Georges et Gérard peuvent être fiers de cette réussite.

Nous remercions  l’AAMS,  l’association, qui fait vibrer le Musée SAFRAN, pour son aide amicale et particulièrement :

-Monsieur Claude Moussez, Président de l’AAMS

-Monsieur Jean Pierre Grassi, Directeur du Musée SAFRAN

ainsi que tous ceux qui ont participé à l’aventure de la No.40,

Philippe Blard,

Etienne Millot,

Pierre Dauvergne,

Pierre Claret,

Fredy Krohmer,

Gérard Basselin,

Guy Colladon,

Georges Maurice,

Michel Bonnin,

Joseph Jacquet,

Bernard Garnier,

Guy Leclerc,

Daniel Duca,

et Daniel Mazenet

Crédit photo : AAMS 

Le Musée SAFRAN est ouvert au public tous les mercredis et un samedi par mois. 

Association des Amis du Musée Snecma (AAMS) 

Téléphone      01 60 59 72 58

Fax                 01 60 59 74 05

e-mail :           aams@museesafran.com 

Le site internet est particulièrement intéressant. http://www.museesafran.com 

Georges Ulmann AMGR avec le concours de Gérard Basselin AMGR & AAMS

Photo des ateliers Gnome & Rhône  (moteurs en étoile)

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La grenouille et le bœuf

Tout le monde connaît cette histoire. Nous vivons aujourd’hui dans un monde où la communication va à la vitesse de la lumière (sauf en ce qui concerne notre stock en pièces détachées) où l’on est abreuvé d’images de toutes sortes, qui sont le plus souvent retouchées à l’aide de ces petites boites du nom « ordinateur ». Et qui permettent par exemple à Tom Hanks de serrer les mains de personnages qu’il n’a jamais approché (Forest Gump) ou de cacher les bourrelets de notre président en vacances (Nicolas, pas Alain).

Pour sa part, notre marque de moto préférée n’a pas attendue d’avoir tout cela à sa disposition pour nous faire le coup. Etait-ce déjà le bruit des bottes qui s’annonçait en 1935 ou le fait de vouloir paraître plus grosse que le bœuf pour impressionner ses clients. Toujours est il que si vous prenez votre livre Gnome & Rhône, regardez bien la photo du bas, en page 124… !

Je vous donne ma solution, il s’agit en fait de trois photos retouchées et remontées :

Ø      Le plus flagrant, la deuxième ligne de CV2 est identique à la première (mêmes personnages)

Ø      L’herbe qui sépare les soldats des motocyclistes n’est pas la même (grossières retouches)

Ø      Les huit avions AMIOT 143 ne devaient être en réalité que quatre, voir perspective de collision (s’ils continuent à voler comme cela la collision est proche). De plus je n’ai jamais vu une escadrille en l’air sans qu’au moins une personne ne lève la tête. De ce fait, ces avions n’étaient pas là ce jour là. 

Tout ceci pour vous dire, en ce début d’année ce que disait un grand pilote romancier.

« On ne voit bien qu’avec le cœur. » 

                                                                                                                                  Marc TESTE

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